La réapparition de José Tomas à Valence a quelque chose d'extraordinaire à mes yeux. Après sa terrible blessure mexicaine, ce retour, au-delà des qualités purement tauromachiques, est un exemple de courage assez fabuleux. Je ne placerai pas l'homme (José Tomas) sur un plan religieux comme l'a fait André Viard dans son edito du 24 juillet dernier, mais je place ce retour sur une base bien espagnole qu'est la "hombria", c'est-à-dire la faculté que nous avons de vivre et d'agir comme un homme, hombre en espagnol.
Tout cela paraît tellement décalé, dans une société telle que la nôtre, où l'on ne devine plus qui est qui, et qui fait quoi. La "hombria", voilà ce qu'incarne José Tomas. Et je ne peux chaque fois que je vois José Tomas m'empêcher de penser au capitaine Alatriste, héros de l'écrivain Arturo Perez Reverte. Ces deux hommes, l'un virtuel, Alatriste et l'autre fait de chair et de sang ont une même valeur commune poussée à son paroxisme la "hombria".
"Ce n'était pas l'homme le plus honnête, ni le plus pieux mais c'était un homme courageux".
BDA
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