vendredi 30 juillet 2010


Mon Cher Don Tancredo ,


Certains rapprochements sont saisissants.

Mai 2010 : Toute la France s’accorde à célébrer le quatre centième anniversaire de l’assassinat du « bon roi » qui , grâce à une politique intelligente de tolérance, a su éteindre l’incendie des guerres de religions .
Juillet 2010. Emoustillés, par une décision imbécile du parlement catalan, quelques nouveaux Ravaillac, mais pas moins fanatiques que leur illustre prédécesseur, s’efforcent de rallumer le feu de la guerre de la corrida.
Quatre siècles après les mêmes qui se félicitent que l’on puisse adorer en toute quiétude Allah , Jésus , Jéhovah, ou Vishnou , accorder la même liberté à toutes les formes de sexualité, voudraient nous interdire d’assister aux corridas .
Curieuse conception de la tolérance ………
Aussi est-il utile de rappeler qu’être tolérant c’est respecter l’autre dans sa façon autre que la mienne de penser, d’agir .
La sensibilité d’un anti-corrida lui dicte de ne pas assister à ce spectacle, c’est son affaire, et je respecte son choix .
Mais de quel droit sa sensibilité, différente de la mienne, devrait régir ma conduite personnelle . Deux sensibilités différentes, deux façons d’agir différentes. L’un ne peut supporter ce spectacle et, en toute logique, n’y’assiste pas, l’autre y prend plaisir et personne ne lui interdit d’y aller .
Mon Cher Don Tancredo, j’ai l’impression que nous ne sommes pas au bout de nos démonstrations , mais que les anti sachent bien que nous ne tolérerons pas leur intolérance .
Abrazos
Hasta siempre
Ton ami , Don Leal

Tristeza


Pour la première fois à la monumental de Barcelone " din la nostre molt vulguda ciutat", celle que les imbéciles ont fait fermer, j'ai vu Manolete et Carlos Arruza, c'était en 1945. Par la suite, installé dans la capitale Catalane avec ma jeune épouse, j'ai suivi avec passion les mano a mano entre Chamaco et Joaquin Bernardo montés par Don Pedro Balana. J'y ai vu dans ces mêmes années un toro du Conde de la Corte soulever la cavalerie avec une seule corne. J'y ai également vu les toros de Don Tomas Prieto de la Cal faire fuir jusqu'à Damaso Gomez. Le bon peuple de Barcelone remplissait les arènes. Mon fils, de 10 mois dans les bras de sa nounou Cordouane , y a vu sa première corrida. Je revois encore Kenneth, mon ami irlandais, idolâtrant Joaquin Bernardo. Don Pedro Balana qui fut mon ami gérait son arène en excellent aficionado.
Et puis le crépuscule : car on décida dans la Casa Balana amoindrie familialement, d'exploiter la veine touristique. Plus d'éducation aficionada du peuple par notre rite sincère: les arènes s'en furent à vau-l'eau.
Finalement ( et ce fut ma dernière corrida dans le coso barcelonais) il y eut Jose Tomas... quelle émotion! Mais c'était trop tard.
La fiesta turistica avait permis aux maudits imbéciles de tuer la corrida.
Le même destin n'est-il pas à craindre pour notre bonne ville de Béziers: "nostro tan aimado ciutat!"
Une empresa de la SA du plateau de Valras affaiblie, poursuivie par la justice tentant de sauver les meubles par des spectacles touristico bidons.
Le déclin des arènes de Béziers est en tout point similaire avec celui de Barcelone!!!
Notre passion, la corrida, n'est plus dans l'air du temps!! Si nous ne sommes pas irréprochables dans l'organisation de nos corridas nous donnerons du grain à moudre aux antis et le même sort que Barcelone nous pendra au nez...!!!
A bon entendeur salut!
Max Tastavy

jeudi 29 juillet 2010

Le retour de Don Tabcredo!!!


Après quelques semaines d'interruption, suite à des tracasseries diverses bientôt résolues... nous l'espérons, notre blog Don Tancredo de Béziers refait surface. A tous les amis qui se sont inquiétés de notre inactivité... un abrazo.

La féria de Béziers pointant son nez, notre toute petite ambition n'étant que biterroise, il nous a paru raisonnable de faire entendre, à nouveau, la voix de Don Tancredo de Béziers!!!

Don Tancredo