TORREMOLINOS SUR ORB
La cité balnéaire de TORREMOLINOS, résidence des Nordiques possède une arène de plage.....BEZIERS depuis le 14 Août appartient à cette catégorie.Tout cela nous le devons à l'organisateur qui pour satisfaire son ego surdimensionné l'a réalisé avec l'aide d'une présidence à la botte. Cette volonté de tout écraser lui fait oublier qu'il est en charge d'une grande arène avec un passé important, mais cela ne le dérange pas.S' il se dessert lui-même, cela est sans importance au contraire même,mais que nos arènes soient galvaudées et moquées dans le monde taurin est beaucoup plus grave. Distribution d'oreilles, vueltas nombreuses très généreuses et injustifiées accordées par trois membres d'une pena paraît-il taurine. Mais le petit intérêt de monter à la présidence et des petits arrangements avec l'organisateur semble les satisfaire.Cependant ils ne se rendent pas compte du mal fait à nos arènes, que doivent penser les éleveurs, les représentants des ganaderos espagnols devant cette pantomime, mais quand donc la mégalomanie incommensurable de l'organisateur s'arrêtera ?,nous disons vite avant qu'il ne soit trop tard.JT
vendredi 27 août 2010
vendredi 20 août 2010
LA "MERCED" A BEZIERS
Monsieur Raymond Couderc, maire de Béziers, tend la main à l'aficion catalane.
Mardi 17 août dernier un article du Midi Libre relate les propositions faites par le premier magistrat de notre ville, avec offres de mise à disposition de nos arènes pour satisfaire les aficionados catalans sevrés par la prochaine interdiction des corridas en catalogne.
On réagit à Béziers.... bravo!
Enfin un beau projet pour nos arènes. Imaginez que notre ville récupère la féria de la "merced"de Barcelone, cette fête votive qui honore la Vierge, patronne de la capitale catalane.
On se prend à rêver d'une belle organisation, avec pourquoi pas... translation de la Vierge dans notre cathédrale saint Nazaire, grand défilé de "gigantes et cabezudos" sur les allées Paul Riquet. Et en bouquet final, organisation de corridas de haut niveau dans nos arènes. Pourquoi ne pas mettre en place "le train de l'aficion", un talgo reliant Barcelone à Béziers bondé d'aficionados Catalans venant remplir nos arènes. La gare de Béziers noire de monde nous rappelant les plus belles heures de l'arrivée des vendangeurs espagnols dans notre ville. pour l'organisation de tout cela, seul un catalan pourrait motiver tous ses coreligionnaires.
Mais là on aborde les petites médiocrités du mundillo et mon petit doigt me dit que la SA du plateau de Valras ferait tout pour faire avorter ce genre de projets...
BDA
jeudi 19 août 2010
Les Maux de Max
Fin de féria : bilan économique... pas terrible (il aurait manqué 1500 personnes le premier jour, 600 le second pour faire " no hay billetes"). Doit-on craindre la suppression d'une corrida pour 2011?
Jeudi : minis toros de Nunez del Cuvillo. Pour nous faire rêver, une faena de Morante de la Puebla précédée del capote et de banderilles à se croire sur le bord du Guadalquivir.
Vendredi : les toros n'étaient pas présents, la caste non plus. Le vent a-t-il dégoûté le Juli ? Irrité Sébastien ? et excité Manzanares ? Total, pas grand chose.
Samedi : J'ai vu ou avais-je la berlue, des coups de barrière, mais ce n'était pas une royale. Cependant à la fin du spectacle on a pu voir deux santons dans les arènes, le plus jeune est sorti sur les épaules : c'était le ravi de la crèche.
Dimanche : Les toros ne ressemblaient en rien à ceux de la veille au moins pour quatre d'entre eux. Le troisième sur-dimensionné devant un Lescarret sous-dimensionné nous a donné le grand frisson.
Jeudi : minis toros de Nunez del Cuvillo. Pour nous faire rêver, une faena de Morante de la Puebla précédée del capote et de banderilles à se croire sur le bord du Guadalquivir.
Vendredi : les toros n'étaient pas présents, la caste non plus. Le vent a-t-il dégoûté le Juli ? Irrité Sébastien ? et excité Manzanares ? Total, pas grand chose.
Samedi : J'ai vu ou avais-je la berlue, des coups de barrière, mais ce n'était pas une royale. Cependant à la fin du spectacle on a pu voir deux santons dans les arènes, le plus jeune est sorti sur les épaules : c'était le ravi de la crèche.
Dimanche : Les toros ne ressemblaient en rien à ceux de la veille au moins pour quatre d'entre eux. Le troisième sur-dimensionné devant un Lescarret sous-dimensionné nous a donné le grand frisson.
mardi 17 août 2010
Au royaume des aveugles, les borgnes sont rois...!!!
Pour que notre blog ne soit pas accusé de mauvais esprit envers l'empresa de Béziers, je me permets de retranscrire quelques commentaires trouvés sur le web au sujet de la corrida de Robert Margé et son final en médiocre majeur...
Terres Taurines : "Aucun (toros) n'avaient cette étincelle qui fait les grands toros...
Le combat du quatrième face au cheval manqua d'explosivité, de la même manière, tête à mi-hauteur, il répondit à toutes les sollicitations sans jamais s'employer à fond... Deux oreilles et vuelta qui ne s'imposait pas à la dépouille." Frédéric Pascal
Mundotoro : " un buen toro de Margé premiado por sus "paisanos" con la vuelta al ruedo en el arrastre."
Signes du toro FR3 : "C'était le triomphe de Robert Margé, un triomphe assez local pour dire la vérité..." Joel Jacobi.
Burladero.com : " Desigual corrida del ganadero frances. Habido mucha pese al resultado triunfal la generositad por parte del publico y del presidente. El toro de Juan Bautista tuvo la virtud de la mobilidad, aunque le falto tener mejores condiciones para premio asi..."
Je ferai juste un commentaire, le même jour à Dax Victorino Martin a sorti une grande corrida de toros saluée par tout le monde, le mayoral de Victorino a juste salué de la barrière....
BDA
Terres Taurines : "Aucun (toros) n'avaient cette étincelle qui fait les grands toros...
Le combat du quatrième face au cheval manqua d'explosivité, de la même manière, tête à mi-hauteur, il répondit à toutes les sollicitations sans jamais s'employer à fond... Deux oreilles et vuelta qui ne s'imposait pas à la dépouille." Frédéric Pascal
Mundotoro : " un buen toro de Margé premiado por sus "paisanos" con la vuelta al ruedo en el arrastre."
Signes du toro FR3 : "C'était le triomphe de Robert Margé, un triomphe assez local pour dire la vérité..." Joel Jacobi.
Burladero.com : " Desigual corrida del ganadero frances. Habido mucha pese al resultado triunfal la generositad por parte del publico y del presidente. El toro de Juan Bautista tuvo la virtud de la mobilidad, aunque le falto tener mejores condiciones para premio asi..."
Je ferai juste un commentaire, le même jour à Dax Victorino Martin a sorti une grande corrida de toros saluée par tout le monde, le mayoral de Victorino a juste salué de la barrière....
BDA
dimanche 15 août 2010
Miura
Miura d'origine plutôt Cabrera.
Miura d'origine plutôt Gallardo.
Que dire de nouveau sur cet élevage mythique... Rien si ce n'est rappeler les origines. Au départ du Gallardo race primitive andalouse que l'on retrouve également chez Pablo Romero (partido de resina) et du Cabrera race complètement disparue d'Andalousie aujourd'hui. Puis quelques apports, notamment semental de Ariass de Saavedra pur Vistahermosa et puis l'on évoque deux sementals de la marquise de Tamaron... Le reste est top secret à Zahariche.
Bref si vous voulez vous amuser à retrouver ce soir dans nos arènes de Béziers les origines des toros, regardez premièrement l'aspect du toro, puis l'emplacement du fer: en haut de la cuisse, origine Gallardo, en bas de la cuisse, origine Cabrera. Reste après tous ces indices... la légende.
BDA
samedi 14 août 2010
Embouchure de l'Aude
Corrida des Monteilles dans nos arènes, ce soir à Béziers. Tous les grands connaisseurs taurins de notre bonne ville font remarquer la belle présentation du lot d'aujourd'hui. Par contre au niveau des origines "no comment". Mon petit doigt me dit que, vu les toreros présents au cartel, un fort pourcentage de Cebada Cago est à prévoir.
Si nous avons souvent brocarder Robert Margé sur ce blog c'est que nous espérons pour Béziers le top niveau. Et quand nous voyons à chaque corrida ou novillada de l'éleveur biterrois, les demandes de salut du mayoral, vuelta al ruedo ou indulto, partir du callejon par les sbires à la solde de l'empresa, cela nous agace vraiment. Alors, laissons faire les choses naturellement et Béziers augmentera son standing et les gloires obtenues rejailliront sur tout le monde.
BDA
Si nous avons souvent brocarder Robert Margé sur ce blog c'est que nous espérons pour Béziers le top niveau. Et quand nous voyons à chaque corrida ou novillada de l'éleveur biterrois, les demandes de salut du mayoral, vuelta al ruedo ou indulto, partir du callejon par les sbires à la solde de l'empresa, cela nous agace vraiment. Alors, laissons faire les choses naturellement et Béziers augmentera son standing et les gloires obtenues rejailliront sur tout le monde.
BDA
vendredi 13 août 2010
"Garcifeo"
L'élevage de Garcigrande surnommé aussi "Garcichico" ou "Garcifeo" est de pure encaste Juan Pedro Domecq. Alors que l'autre élevage familial "Domingo Hernandez" est un peu plus complexe. En 1985 Domingo Hernandez achète la ganaderia d'Amelia Perez Tabernero. Ladite ganadera est la propre fille du célèbre éleveur du campo Charro Antonio Perez de San Fernando. Le bétail de cet élevage est bien entendu composé de vaches et de sementals paternels qui est un savant dosage de Murube croisé avec du Parlade via Lamamié de Clairac et Conde de la Corte. AP est l'inventeur du toro moderne qu'il qualifia de "tontito y sin freno". En récupérant cet élevage Domingo Hernandez introduira des sementals Garcigrande pur Juan Pedro Domecq comme nous l'avons dit. Reste que ce soir un vague souvenir d'Antonio Perez Tabernero et de toute sa famille ganadera rodera sur nos arènes de Béziers.
Je finis juste en signalant que l'épouse de Domingo Hernandez et ganadera en titre de Garcigrande se nomme "Concha Escolar Gil". C'est la propre soeur de Jose Escolar Gil l'éleveur de toros d'encaste Albaserrada. Les veillées d'hiver entre les beaux frères, ça doit être du sport quand on aborde le sujet toro...
Je finis juste en signalant que l'épouse de Domingo Hernandez et ganadera en titre de Garcigrande se nomme "Concha Escolar Gil". C'est la propre soeur de Jose Escolar Gil l'éleveur de toros d'encaste Albaserrada. Les veillées d'hiver entre les beaux frères, ça doit être du sport quand on aborde le sujet toro...
Mora Figueroa...
Ce soir, corrida de Nunez del Cuvillo à Béziers, comment sortira-t-elle ? Je n'en sais strictement rien. En présentation, l'incroyable commission taurine de Béziers l'a décrétée "desigual", c'est tout dire.
Dans cet élevage formé en 1982 avec du bétail d'Osborne, une personnalité m'intéresse bigrement, c'est Alvaro Nunez Benjumea, le fils de l'éleveur et apparemment patron actuel de la ganaderia Nunez del Cuvillo. Ce type est intéressant pour deux raisons : il est premièrement intelligent, et deuxièmement c'est un vrai passionné de toros.
C'est un type intelligent parce qu'en premier lieu, il a su associer l'image de sa ganaderia avec José Tomas. Depuis le retour du maestro de Galapagar en 2007 jusqu'à sa blessure d'Aguacalientes toutes les corridas top niveau de José Tomas se sont faites avec du bétail de Nunez del Cuvillo.
Deuxièmement en passionné de toros qu'il est, quand on lui demande les origines de son troupeau Alvaro Nunez Benjumea répond toujours qu'il élève du "Mora Figueroa".
Petite leçon d'histoire des ganaderias espagnoles : les frères Mora Figueroa, car ils sont deux, sont les fils de la Marquise de Tamaron qui a fondé son élevage de toros en rachetant en 1911 et 1912 toute la camada à Fernando Parlade lui-même. Après une dizaine d'années de succès, l'élevage est vendu en 1920 au Conde de la Corte, référence taurine s'il en est. Puis après ce passage à vide inexplicable les Mora Figueroa rachèteront en 1932 la moitié de l'élevage de Garcia Pedrajas, l'autre moitié étant rachetée par Maria Luisa Dominguez Perez de Vargas. Ils connaîtront un succès fulgurant jusqu'au début des années 40 après quoi, leur élevage sera absorbé par les Domecq Diez d'une façon là encore incompréhensible... Au-delà de cette histoire ganadera, les frères Mora Figueroa passent pour des éleveurs exceptionnels au talent et à l'aficion débordante. En s'identifiant aux Mora Figueroa, Alvaro Nunez Benjumea réalise deux choses, il s'accapare la belle figure des fils de la marquise de Tamaron et se démarque des Domecq et de leur image de "toros artistes" qui colle de plus en plus avec celle du déclin de la fiesta brava.
Dans cet élevage formé en 1982 avec du bétail d'Osborne, une personnalité m'intéresse bigrement, c'est Alvaro Nunez Benjumea, le fils de l'éleveur et apparemment patron actuel de la ganaderia Nunez del Cuvillo. Ce type est intéressant pour deux raisons : il est premièrement intelligent, et deuxièmement c'est un vrai passionné de toros.
C'est un type intelligent parce qu'en premier lieu, il a su associer l'image de sa ganaderia avec José Tomas. Depuis le retour du maestro de Galapagar en 2007 jusqu'à sa blessure d'Aguacalientes toutes les corridas top niveau de José Tomas se sont faites avec du bétail de Nunez del Cuvillo.
Deuxièmement en passionné de toros qu'il est, quand on lui demande les origines de son troupeau Alvaro Nunez Benjumea répond toujours qu'il élève du "Mora Figueroa".
Petite leçon d'histoire des ganaderias espagnoles : les frères Mora Figueroa, car ils sont deux, sont les fils de la Marquise de Tamaron qui a fondé son élevage de toros en rachetant en 1911 et 1912 toute la camada à Fernando Parlade lui-même. Après une dizaine d'années de succès, l'élevage est vendu en 1920 au Conde de la Corte, référence taurine s'il en est. Puis après ce passage à vide inexplicable les Mora Figueroa rachèteront en 1932 la moitié de l'élevage de Garcia Pedrajas, l'autre moitié étant rachetée par Maria Luisa Dominguez Perez de Vargas. Ils connaîtront un succès fulgurant jusqu'au début des années 40 après quoi, leur élevage sera absorbé par les Domecq Diez d'une façon là encore incompréhensible... Au-delà de cette histoire ganadera, les frères Mora Figueroa passent pour des éleveurs exceptionnels au talent et à l'aficion débordante. En s'identifiant aux Mora Figueroa, Alvaro Nunez Benjumea réalise deux choses, il s'accapare la belle figure des fils de la marquise de Tamaron et se démarque des Domecq et de leur image de "toros artistes" qui colle de plus en plus avec celle du déclin de la fiesta brava.
mercredi 11 août 2010
SPECTACLE BIDON POUR LA FERIA DE BEZIERS?
Si les deux premiers jours présentent des vedettes, l'organisateur n'a réfléchi à rien de marquant pour le dixième anniversaire de l'alternative de Sébastien.
La deuxième partie de la Féria n'est qu'alimentaire .
Echange pour vendre sa production de toros:
NIMES avec TEJELA et DUFAU.
ARLES avec JUAN BAUTISTA et OLIVER.
BAYONNE avec LESCARET et OLIVER.
En attendant le cochon de payant est floué, car il vient de subir une nouvelle augmentation du prix des places.
Mais sera t il dupe?
Quand aux ennuis judiciaires de l'organisateur nous attendrons que tombent les feuilles de nos vignes pour en savoir plus.
JT
La deuxième partie de la Féria n'est qu'alimentaire .
Echange pour vendre sa production de toros:
NIMES avec TEJELA et DUFAU.
ARLES avec JUAN BAUTISTA et OLIVER.
BAYONNE avec LESCARET et OLIVER.
En attendant le cochon de payant est floué, car il vient de subir une nouvelle augmentation du prix des places.
Mais sera t il dupe?
Quand aux ennuis judiciaires de l'organisateur nous attendrons que tombent les feuilles de nos vignes pour en savoir plus.
JT
mardi 10 août 2010
Prophète en son pays...
Le bon empresa de notre ville de Béziers vient de sortir une novillada piquée à Bayonne.
Première chose intéressante à noter, c'est qu'il n'y a pas de commentaire dithyrambique (Zocato qualifie même cette novillada de "mansa voire insipide"). Pas de vuelta demandée, pas d'indulto demandé, pas de salut du majoral réclamé. Le bétail de Margé voyagerait-il mal en dehors de l'Hérault??? Le camion... se doit d'être cela... Les toros des Monteilles ne supportent pas les voyages en camions...
Deuxièmement, pourquoi une novillada de Margé à Bayonne...??? Est-il légitime de se poser la question...???Oui, je le crois, et la réponse il faut la demander à Monsieur Olivier Baratchart directeur des arènes de Bayonne et apoderado de Julien Lescarret et Patrick Oliver. Le système des échanges vous connaissez : "Je te prends tes toros, tu me prends mes toreros". Le mélange des genres : empresa éleveurs et directeurs d'arènes apoderado se fait toujours au détriment de quelqu'un... et Béziers en paye le prix fort.
Troisièmement, nous avons défini que le bétail de Margé ne voyageait pas bien, et bien on va tous se les envoyer dans l'Hérault : Palavas, une corrida de Margé ; Boujan sur Libron, une novillada sans picadors de Margé; Béziers, novillada sans picadors plus une corrida de toros de Margé... Un sadoul je vous le dis.
BDA
Première chose intéressante à noter, c'est qu'il n'y a pas de commentaire dithyrambique (Zocato qualifie même cette novillada de "mansa voire insipide"). Pas de vuelta demandée, pas d'indulto demandé, pas de salut du majoral réclamé. Le bétail de Margé voyagerait-il mal en dehors de l'Hérault??? Le camion... se doit d'être cela... Les toros des Monteilles ne supportent pas les voyages en camions...
Deuxièmement, pourquoi une novillada de Margé à Bayonne...??? Est-il légitime de se poser la question...???Oui, je le crois, et la réponse il faut la demander à Monsieur Olivier Baratchart directeur des arènes de Bayonne et apoderado de Julien Lescarret et Patrick Oliver. Le système des échanges vous connaissez : "Je te prends tes toros, tu me prends mes toreros". Le mélange des genres : empresa éleveurs et directeurs d'arènes apoderado se fait toujours au détriment de quelqu'un... et Béziers en paye le prix fort.
Troisièmement, nous avons défini que le bétail de Margé ne voyageait pas bien, et bien on va tous se les envoyer dans l'Hérault : Palavas, une corrida de Margé ; Boujan sur Libron, une novillada sans picadors de Margé; Béziers, novillada sans picadors plus une corrida de toros de Margé... Un sadoul je vous le dis.
BDA
dimanche 8 août 2010
Vic 6 août 2010
« Je fais en traversant les groupes et les ronds
sonner les vérités comme des éperons » Cyrano de Bergerac, Edmond Rostand
Vendredi 6 Aout , Vic voulait faire retentir les vérités de la tauromachie tricolore , en organisant une corrida concours d’élevages français combattus par des toreros nationaux .
Les pensionnaires d’Yonnet , Tardieu, l’Astarac ( 2) , Margé , Pagés-Mailhan était opposés à Marc Serrano , Julien Lescarret et Julien Miletto .
Pour entretenir cette course les organisateurs se proposaient de distinguer le meilleur toro, le meilleur lidiador et la meilleure cuadrilla .
Résultat de cette revue d’effectifs :
le toro de Margé et celui de Pagés –Mailhan furent honorés d’une vuelta
Lescarret coupe les deux oreilles du Margé , Miletto celles du Pagés-Mailhan
Le prix du meilleur toro : ex aequo « d’Artagnan » de Margé et « Fosforito » de Pagés-Mailhan Le prix du meilleur lidiador : désert
La cuadrilla de Miletto emporta la palme en raison de l’excellente prestation du Pimpi face à « Fosforito » .
Le succès de cette soirée confirme en premier lieu , le bon niveau des ganadérias à l’affiche ; si deux élevages ont été primés , le Yonnet et le Tardieu se sont avérés de sérieux compétiteurs disposant de solides arguments tant en matière de présentation que de comportement en piste .
Nous nous attendions pas à des miracles de la part et des piétons , il n’yen pas eu !!!
Le plus torero des tous fut certainement le Pimpi auteur d’un magistral tierco de piques .
Revenons aux deux toros distingués, deux toros différents :
Le Margé, peu et mal piqué , afficha une noblesse remarquable , charges longues et régulières tout au long de la faena .
Le Pagés-Mailhan , supérieurement piqué, fit étalage de toute sa bravoure au cheval et d’une noblesse de bon aloi à la muleta ; incontestablement le toro le plus complet et , certainement ce lui répondant le mieux à la définition du toro de combat .
Alors pourquoi ce partage du prix ? Pourquoi recommencer le débat Palha / Victorino de la féria 2009 ?
Vic a-t-elle décidé de faire sonner , dans son rond, les vérités qui divisent l’aficion , vérité toristao ou vérité torerista ? Si la réponse est positive , elle y réussit parfaitement . Dans ce cas les organisateurs vicois doivent arrêter de présenter leur ruedo comme une place forte de du toro , de grâce messieurs les mousquetaires soyez cohérents . Vendredi l’esprit vicois imposait que l’on tranche , sans appel, pour le Pagés-Mailhan .
Cohérence ? Il semble qu’il en existât peu , entre les décisions du palco et celle du jury .
Comment une présidence peut –elle attribuer, à deux reprises, une deuxième oreille et un jury ne pas entrevoir un lidiador ?
Admettons que la décision du jury vienne atténuer l’excessive générosité du palco envers les hommes. Ce jury, dépositaire de l’esprit vicois , j’insiste , ne se devait-il pas de corriger l’enthousiasme du palco pour les toros ? Ne se devait-il pas de souligner la supériorité du Pagés-Mailhan ?
Si vendredi l’âme de Cyrano planait sur Vic , elle habitait le seul Pimpi , superbe porteur d’éperons ; son formidable duel avec Fosforito aurait sans doute enchanté notre gascon .
Don Léal
sonner les vérités comme des éperons » Cyrano de Bergerac, Edmond Rostand
Vendredi 6 Aout , Vic voulait faire retentir les vérités de la tauromachie tricolore , en organisant une corrida concours d’élevages français combattus par des toreros nationaux .
Les pensionnaires d’Yonnet , Tardieu, l’Astarac ( 2) , Margé , Pagés-Mailhan était opposés à Marc Serrano , Julien Lescarret et Julien Miletto .
Pour entretenir cette course les organisateurs se proposaient de distinguer le meilleur toro, le meilleur lidiador et la meilleure cuadrilla .
Résultat de cette revue d’effectifs :
le toro de Margé et celui de Pagés –Mailhan furent honorés d’une vuelta
Lescarret coupe les deux oreilles du Margé , Miletto celles du Pagés-Mailhan
Le prix du meilleur toro : ex aequo « d’Artagnan » de Margé et « Fosforito » de Pagés-Mailhan Le prix du meilleur lidiador : désert
La cuadrilla de Miletto emporta la palme en raison de l’excellente prestation du Pimpi face à « Fosforito » .
Le succès de cette soirée confirme en premier lieu , le bon niveau des ganadérias à l’affiche ; si deux élevages ont été primés , le Yonnet et le Tardieu se sont avérés de sérieux compétiteurs disposant de solides arguments tant en matière de présentation que de comportement en piste .
Nous nous attendions pas à des miracles de la part et des piétons , il n’yen pas eu !!!
Le plus torero des tous fut certainement le Pimpi auteur d’un magistral tierco de piques .
Revenons aux deux toros distingués, deux toros différents :
Le Margé, peu et mal piqué , afficha une noblesse remarquable , charges longues et régulières tout au long de la faena .
Le Pagés-Mailhan , supérieurement piqué, fit étalage de toute sa bravoure au cheval et d’une noblesse de bon aloi à la muleta ; incontestablement le toro le plus complet et , certainement ce lui répondant le mieux à la définition du toro de combat .
Alors pourquoi ce partage du prix ? Pourquoi recommencer le débat Palha / Victorino de la féria 2009 ?
Vic a-t-elle décidé de faire sonner , dans son rond, les vérités qui divisent l’aficion , vérité toristao ou vérité torerista ? Si la réponse est positive , elle y réussit parfaitement . Dans ce cas les organisateurs vicois doivent arrêter de présenter leur ruedo comme une place forte de du toro , de grâce messieurs les mousquetaires soyez cohérents . Vendredi l’esprit vicois imposait que l’on tranche , sans appel, pour le Pagés-Mailhan .
Cohérence ? Il semble qu’il en existât peu , entre les décisions du palco et celle du jury .
Comment une présidence peut –elle attribuer, à deux reprises, une deuxième oreille et un jury ne pas entrevoir un lidiador ?
Admettons que la décision du jury vienne atténuer l’excessive générosité du palco envers les hommes. Ce jury, dépositaire de l’esprit vicois , j’insiste , ne se devait-il pas de corriger l’enthousiasme du palco pour les toros ? Ne se devait-il pas de souligner la supériorité du Pagés-Mailhan ?
Si vendredi l’âme de Cyrano planait sur Vic , elle habitait le seul Pimpi , superbe porteur d’éperons ; son formidable duel avec Fosforito aurait sans doute enchanté notre gascon .
Don Léal
samedi 7 août 2010
Vent mauvais!!!
Dans un récent message, je faisais remarquer le manque d'aficion de notre journal le Midi Libre. Les faits me donnent raison. Hier, vendredi 6 août, un télex avait pour titre: " Corrida : 66% de français sont contre", et là on nous balance toute la sauce anti taurine. Bravo le Midi Libre... un vent mauvais je vous le disais...!!!
BDA
BDA
mercredi 4 août 2010
De manera cordial !!!
Le mundillo est d'une cruauté incroyable. Il a fallu deux triomphes en Espagne (Azpeitia, Soto del Real) pour qu'Alberto Aguilar change d'apoderado. Fernandez Meca depuis deux ans s'est battu pour faire sortir de l'anonymat ce torero, et au premier triomphe espagnol il se fait débarquer. Les articles taurins parlent d'une rupture de manière amicale. Mon oeil, parce que le petit Aguilar tire un coup de pompe monstrueux à son ancien apoderado en allant se faire embaucher par Simon Casas.
Le Simonet devait depuis un petit moment réserver un chien de sa chienne à Fernandez Meca, après les dernières adjudications des arènes de Nîmes. Et bien c'est fait, il réalise d'une pierre deux coups : il embauche un torero qui a peut-être un avenir et il atomise taurinement parlant Fernandez Meca.
Mundillo... Mundillo... Je t'aime!
BDA
Le Simonet devait depuis un petit moment réserver un chien de sa chienne à Fernandez Meca, après les dernières adjudications des arènes de Nîmes. Et bien c'est fait, il réalise d'une pierre deux coups : il embauche un torero qui a peut-être un avenir et il atomise taurinement parlant Fernandez Meca.
Mundillo... Mundillo... Je t'aime!
BDA
mardi 3 août 2010
Evidence
Après la lecture du Midi Libre du 29 Juillet dernier, quelques évidences surprenantes sont apparues au grand jour. Il est amusant en analysant les divers articles consacrés à l'abolition des corridas en Catalogne, de voir que ce sont plutôt les gens de gauche qui soutiennent la corrida et plutôt les gens de droite qui louent l'initiative catalane. Exactement l'inverse du parlement catalan où les partis de gauche ont voté l'abolition des corridas et les partis de droite s'y sont fortement opposés... Bizarre...bizarre.
Chers amis aficionados, ne nous fions à aucun homme politique. Par essence "l'homo politicus" n'a qu'une idée en tête, se faire élire, puis une fois cela effectué, il faut se faire réélire et donc placer son nez dans le sens du vent. Que la corrida vive ou crève ce n'est pas son problème. Son problème c'est de savoir le nombre des pour le nombre des contre et de flatter les plus nombreux. Attention, quand chez nous dans le midi la masse de population sera étrangère à nos traditions les politiciens nous abandonneront sans remords.
Deuxième évidence. Je ferai la même analyse pour notre journal de Midi Libre avec les titres racoleurs comme "Corrida et si la France l'interdisait à son tour?" et "Les Catalans ne pleurent pas la mise à mort de la corrida", on croirait des articles écrits par des antis taurins... Le Midi Libre, lui aussi, place son nez dans le sens du vent, et je sens un "vent mauvais" dans ses écrits, méfiance...
Quant à la troisième évidence, elle m'agace encore plus, car elle montre le peu de respect et le peu d'audience que nos arènes de Béziers ont en Catalogne et dans le monde taurin. Je m'explique : le torero " El Gutti" s'exprime en disant que du temps de Franco les espagnols venaient en France pour voir les films interdits et bien maintenant ils viendront en France voir les corridas à... Nîmes ou en Arles.
Cher monsieur le torero, les arènes de première catégorie les plus proches de Barcelone ce sont celles de... Béziers, 282 kilomètres dixit "Michelin". Alors il y en a un peu marre qu'à Béziers on passe pour des pipes. A qui donc la faute ? A nous autres aficionados Biterrois, un peu car nous avons fait les beni-oui-oui pendant trop longtemps...
A l'empresa beaucoup, car faire de la corrida un "spectacle pour touristes" est une pente extrêmement dangereuse. La médiocrité n'est pas de mise en tauromachie. La corrida n'est pas un spectacle ou alors toutes les dérives et tous les abandons sont à envisager. La corrida est avant tout un combat entre un homme et un animal. Seule cette stratégie peut nous assurer la survie de notre passion. A force de l'avoir oublié, Barcelone a vidé ses arènes et la suite nous venons de l'obtenir le 28 juillet dernier. Ne nous faisons aucune illusion, la brèche est ouverte et les coups vont pleuvoir de partout.
BDA
Chers amis aficionados, ne nous fions à aucun homme politique. Par essence "l'homo politicus" n'a qu'une idée en tête, se faire élire, puis une fois cela effectué, il faut se faire réélire et donc placer son nez dans le sens du vent. Que la corrida vive ou crève ce n'est pas son problème. Son problème c'est de savoir le nombre des pour le nombre des contre et de flatter les plus nombreux. Attention, quand chez nous dans le midi la masse de population sera étrangère à nos traditions les politiciens nous abandonneront sans remords.
Deuxième évidence. Je ferai la même analyse pour notre journal de Midi Libre avec les titres racoleurs comme "Corrida et si la France l'interdisait à son tour?" et "Les Catalans ne pleurent pas la mise à mort de la corrida", on croirait des articles écrits par des antis taurins... Le Midi Libre, lui aussi, place son nez dans le sens du vent, et je sens un "vent mauvais" dans ses écrits, méfiance...
Quant à la troisième évidence, elle m'agace encore plus, car elle montre le peu de respect et le peu d'audience que nos arènes de Béziers ont en Catalogne et dans le monde taurin. Je m'explique : le torero " El Gutti" s'exprime en disant que du temps de Franco les espagnols venaient en France pour voir les films interdits et bien maintenant ils viendront en France voir les corridas à... Nîmes ou en Arles.
Cher monsieur le torero, les arènes de première catégorie les plus proches de Barcelone ce sont celles de... Béziers, 282 kilomètres dixit "Michelin". Alors il y en a un peu marre qu'à Béziers on passe pour des pipes. A qui donc la faute ? A nous autres aficionados Biterrois, un peu car nous avons fait les beni-oui-oui pendant trop longtemps...
A l'empresa beaucoup, car faire de la corrida un "spectacle pour touristes" est une pente extrêmement dangereuse. La médiocrité n'est pas de mise en tauromachie. La corrida n'est pas un spectacle ou alors toutes les dérives et tous les abandons sont à envisager. La corrida est avant tout un combat entre un homme et un animal. Seule cette stratégie peut nous assurer la survie de notre passion. A force de l'avoir oublié, Barcelone a vidé ses arènes et la suite nous venons de l'obtenir le 28 juillet dernier. Ne nous faisons aucune illusion, la brèche est ouverte et les coups vont pleuvoir de partout.
BDA
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