mardi 6 septembre 2016

Boom....petardo

C'est le cri du Tendido 7 de Madrid qui aurait dû résonner dans les arènes de Béziers ce 14 août 2016.
Etait annoncée la corrida du GO des Monteilles pour la septième année consécutive. Quel pétard mouillé nous a présenté l'éleveur . Taureaux sans caste, sans fond, faibles, sûrement intéressants pour le boucher qui achète la viande, trois taureaux sifflés à l'arrastre. Voilà qui met à sa place un prétentieux qui pense que parce que c'est lui, les taureaux sont les meilleurs, les plus beaux, les plus forts, mais non, un élevage ne se monte pas en 15 ans.
Il faut voir les grands éleveurs espagnols qui sont toujours dans la crainte de ne pas réussir et même les plus grands ont des désillusions.
Lorsque l'on a vu le 14 août sur le sable de nos arènes des taureaux, dit-on, qui étaient prévus pour sortir dans la plus grande arène du monde, MADRID, faibles, sans caste, mansos, sans envie de combattre.
Le plumitif de Midi Libre nous raconte que les taureaux se sont bien comportés à la pique, encore illusion, car les toreros ont fait partir leurs adversaires d'un peu loin au cheval, mais à la fin sans les piquer, un simple choc contre le groupe équestre.
D'ailleurs les picadors, maintenant, font partie de travailleurs qui sont applaudis, félicités lorsqu'ils n'accomplissent pas leur travail c'est-à-dire qu'ils ne piquent pas les taureaux alors qu'il s'agit de l'essence de leur fonction.
Le 14 août, à la sortie des arènes plusieurs personnes ne souhaitaient pas revoir l'année prochaine cet élevage mais soyez sûrs que si. Comment fera l'éleveur organisateur pour à la fois sauver son élevage et sa feria, il se vend les taureaux à un prix élevé. "Paul déshabille Jacques".
Nous pourrions parler ici de la désaffection des arènes pour cette feria, d'un public certes inquiété par les événements qui ont frappé notre pays, relié par des médias matraqueurs véhiculant la peur. C'est une des raisons avancées par le GO, mais n'oublions pas la période difficile pour tous et les prix des entrées aux arènes qui sont prohibitifs 80 euros en plein soleil pour les six premiers rangs dans la zone D, ne parlons pas des places à 101 euros.
Les cartels taurins toujours les mêmes, aucune idée créative dans les montagnes, lassitude des spectateurs devant ce peu d'intérêt.
Voilà les vraies raisons d'un abandon des spectateurs pour notre feria. Que sera le futur car maintenant la plaza de Béziers a tant baissé que le travail sera long, difficile, pour faire revenir un public, lui donner une autre image dans le milieu professionnel et un respect qui lui font défaut aujourd'hui. MB


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