HONTE
Comment un être humain peut-il parler de
cette manière de la mort de l’un de ses semblables ?
Encore une fois, à travers des réseaux
sociaux un professeur des écoles espagnol a parlé de la mort brutale dans le
ruedo de Victor BARRIO, matador de toros, dans des termes orduriers à son égard
et celui de sa famille. Drôle d’exemple pour ses élèves. La bêtise, la
méchanceté, la malveillance et l’esprit actuel de certains de ceux que l’on
nomme nos semblables.
C’est désolant et même plus, de voir des
personnes que l’on dit être des humains parler, écrire de cette façon avec
grossièreté, insulte d’un homme qui vient de trouver la mort dans des arènes où
il était en train de toréer, exerçant son métier et l’art qui le faisait
vivre » a lo grande »
Ces personnages sont répugnants, sans
intérêt, indignes de leur qualité d’être humain. En sont-ils vraiment ?
Préférant protéger des animaux que des êtres humains ces antis et ces
animalistes ne valent rien. Ces individus devons-nous les respecter à notre
tour ou les ignorer ? Pour moi ils sont le reflet d’un état de notre
société qui est la nôtre depuis un moment déjà. Bouffée par les médias qui en
parlent, les soutiennent ouvrant les colonnes de nos journaux nous avons alors
des individus. Ils pensent que tout leur est permis. Ils donnent plus envie de
vomir qu’autre chose mais la nature humaine est ainsi faite. Nous devons
resserrer les rangs devant cette situation.
RESPECT
Pour cet homme qui voulait vivre sa
passion dans le monde taurin à travers ces difficultés, mais le faisait à plein
poumon.
Se battant pour arriver, lui qui novillero
sans picador, a côtoyé Alberto LOPEZ SIMON avec qui il partagea ses belles
années de jeunesse. Il prit l’alternative le 8 Avril 2012 des mains de EL FUNDI
et Juan DEL ALAMO comme témoin. TERUEL était la troisième corrida de sa
temporada.
Il se battait pour arriver, le sort en a
décidé autrement le 9 Juillet à TERUEL, il croisa la route de Lorenzo toro de
Los Manos qui lui ôta la vie en un instant. Gloire à lui et respect de toute la
profession extrêmement touchée par cette fin toujours possible, présente, qui
rôde mais que l’on ne veut pas voir.
Nous devons être fier d’être aficionado
car nous respectons autant l’homme que l’animal.
Victor si tu le permets j’espère que tu
es heureux au paradis des toreros. MB
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