Vouloir être ce que l'on a jamais été, n'a jamais mené plus loin que les commentaires minables de la TV andalouse. Comment toi, es-tu devenu un paladin de toro bonito qui a du rythme alors que tu n'as jamais su toréer le toro facile ?
Le rythme n'est que celui que le torero donne à l'animal. Hier nous en avons eu la démonstration à Ubrique: Quatre toros, devant deux drôles de swingueurs (Jesulin et Conde), s'affalant à qui mieux mieux dans un rythme parfait. Heureusement le sixième était - quoique faible - mansito et manquait de rythme, il a réinventé ce vocabulaire désuet que nous aimons tant "rythme = embestida". C'est Luque qui a su lui donner non pas du rythme, mais de la cadence et de la sincérité à l'estocade.
Ruiz Miguel, ta statue à Vic Fezensac représente un belluaire... Pourquoi vouloir être figurita?
M. de G.
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