samedi 16 juillet 2016

HONTE
Comment un être humain peut-il parler de cette manière de la mort de l’un de ses semblables ?
Encore une fois, à travers des réseaux sociaux un professeur des écoles espagnol a parlé de la mort brutale dans le ruedo de Victor BARRIO, matador de toros, dans des termes orduriers à son égard et celui de sa famille. Drôle d’exemple pour ses élèves. La bêtise, la méchanceté, la malveillance et l’esprit actuel de certains de ceux que l’on nomme nos semblables.
C’est désolant et même plus, de voir des personnes que l’on dit être des humains parler, écrire de cette façon avec grossièreté, insulte d’un homme qui vient de trouver la mort dans des arènes où il était en train de toréer, exerçant son métier et l’art qui le faisait vivre » a lo grande »
Ces personnages sont répugnants, sans intérêt, indignes de leur qualité d’être humain. En sont-ils vraiment ? Préférant protéger des animaux que des êtres humains ces antis et ces animalistes ne valent rien. Ces individus devons-nous les respecter à notre tour ou les ignorer ? Pour moi ils sont le reflet d’un état de notre société qui est la nôtre depuis un moment déjà. Bouffée par les médias qui en parlent, les soutiennent ouvrant les colonnes de nos journaux nous avons alors des individus. Ils pensent que tout leur est permis. Ils donnent plus envie de vomir qu’autre chose mais la nature humaine est ainsi faite. Nous devons resserrer les rangs devant cette situation.

RESPECT
Pour cet homme qui voulait vivre sa passion dans le monde taurin à travers ces difficultés, mais le faisait à plein poumon.
Se battant pour arriver, lui qui novillero sans picador, a côtoyé Alberto LOPEZ SIMON avec qui il partagea ses belles années de jeunesse. Il prit l’alternative le 8 Avril 2012 des mains de EL FUNDI et Juan DEL ALAMO comme témoin. TERUEL était la troisième corrida de sa temporada.
Il se battait pour arriver, le sort en a décidé autrement le 9 Juillet à TERUEL, il croisa la route de Lorenzo toro de Los Manos qui lui ôta la vie en un instant. Gloire à lui et respect de toute la profession extrêmement touchée par cette fin toujours possible, présente, qui rôde mais que l’on ne veut pas voir.
Nous devons être fier d’être aficionado car nous respectons autant l’homme que l’animal.
Victor si tu le permets j’espère que tu es heureux au paradis des toreros. MB