samedi 23 octobre 2010

Fracaso

Dans son article du samedi 16 octobre 2010 BDA ne pensait pas lire dans le marc de café, mais si, mais si .....
La soirée prévue à Zinga Zanga le 22 octobre va se terminer en "eau de boudins frelatée". La faible participation des aficionados (pas plus de 60) aurait fait prendre la décision qui s'imposait au Gentil Président de la fédération des clubs taurins de Béziers. Annulée la soirée d'autosatisfaction !!!
Que pena !
Sa fierté va en prendre un coup, mais très habitué à se rétablir et à utiliser tous les moyens même pas très catholiques il trouvera une parade à cela.
Ses amis journalistes du callejon et autre lieu seront présents pour faire nombre, soyons en sûrs.
Mais une réflexion s'impose. Comment aussi peu d'aficionados ?
Nombreux sont ceux qui n'ont pas souhaité assister à cette belle soirée, comme d'ailleurs, les toreros si bien traités par l'empresa après une feria 2010 si fructueuse...
Le vent serait-il en train de tourner.
JT

mercredi 20 octobre 2010

"Culture ou intérieur"

Il y a quelques jours une délégation de figuras (et seulement de figuras) est allée solliciter du gouvernement central espagnol le transfert des compétences taurines du ministère de l'intérieur à celui de la culture.
Avez-vous admiré la magnifique chemise jaune de Morante ? Démarche passablement écornée d'avance. Bon nombre des différentes autonomies espagnoles ont cru bon de s'emparer de ce symbole de souveraineté. Les andalous y sont allés de la suppression de la pique, les basques de leur "zen zen", quant aux catalans hélas !!!
Pourquoi donc cette démarche ? Elle a été faite pour promouvoir la culture et à travers elle l'acceptation par l'UNESCO de la corrida patrimoine de l'humanité. Tout cela c'est très bien, sauf à dire que ces toreros frappaient à la mauvaise porte : le ministère de la culture qui subit la parité à l'envers est farci de "guapas anti-corrida".
Que les intentions des-dites figuras ne me paraissent pas très claires : je ne voudrai pas qu'à travers la recherche de l'art, on ne débouche sur le "toro artiste" cher à Juan Pedro Domecq.
Il est évidemment difficile de demander à des figuras surtout s'ils sont artistes de toréer 100 corridas par temporada de ganaderia du style de Prieto de la Cal.
MCT

samedi 16 octobre 2010

Prix de la presse

Le programme et les festivités de la nuit des toros d'Oc sont maintenant connus. Les triomphateurs de la féria de Béziers 2010 sont annoncés et seront remis le 22 Octobre prochain à "Zinga Zanga". Bref tout est cadré. Nous sommes maintenant impatients de voir la soirée que vont monter "le club des journalistes amis du callejon", et leur "prix de la presse".
On imagine une soirée grandiose au Palais des Congrès de Béziers avec présence des plus grands journalistes taurins, dîner préparé par les grands chefs cuisiniers biterrois, un spectacle avec plumes et paillettes et bien sûr des trophées réalisés par des artistes reconnus.
Bref, cela pourrait ressembler à tout ça, à moins que toute cette mascarade ne finisse en eau de boudins frelatée...
BDA

mardi 12 octobre 2010

Douceurs sévillanes




Pour souligner la belle temporada 2010 des deux sévillans Morante de la Puebla et Manuel Jesus El Cid.









samedi 9 octobre 2010

"Toros d'Oc"

Le mois d'octobre est déjà là, les récoltes sont rentrées, et"les toros d'Oc" 2010 se profilent à l'horizon. Tout un tas d'évènements tauromachiques organisés par la fédération des clubs taurins du biterrois sont proposés: conférences, tables rondes, film, expositions et en point d'orgue de toute cette organisation " la nuit des toros d'Oc". C'est à ce moment là que les dirigeants de l'aficion biterroise remettent les prix officiels de la féria de Béziers. Toutes les autorités, tout le gotha et toutes les élites de notre bonne ville sont, bien entendu, présents. Cette année en invité d'honneur on nous propose le matador Enrique Ponce pour ses 20 ans d'alternative. Bref, grosse soirée. Tout cela est extrêmement sérieux et très solennel sauf que...
Sauf que cette année l'empresa de Béziers mécontente d'être évincée du palmarès, tire un "coup de pied de l'âne" à la fédération en montant le "prix de la presse" de la féria de Béziers dont bien entendu il rafle quasiment tous les prix: meilleure ganaderia, meilleur toro.
La fédération pour ne pas se fâcher définitivement avec l'empresa lui décerne tout de même le prix d'honneur pour la temporada 2010, ce doit être le syndrome de Stockolm je présume...
Il me tarde d'être le 22 Octobre prochain, date de la nuit des toros d'Oc, pour voir si Robert Margé viendra chercher son prix, lui qui avec son prix de la presse, torpille la "nuit des toros d'Oc" et ridiculise la fédération des clubs taurins du biterrois. Mundillo, Mundillo, je t'aime...
BDA

mardi 5 octobre 2010

Reconquista


Je reviens sur l'edito d'André Viard du 4 octobre dernier intitulé "Moros y Cristianos". Cela faisait longtemps qu'on n'avait pas eu droit au couplet "radical socialiste" du landais. Là, il nous a servi une vieille soupe malodorante du politiquement correct sur la reconquista en Espagne. Pour information je me bornerai juste à vous donner la définition du "dhimmi" sous l'occupation musulmane en Espagne par Jean Sevillia, historien, écrivain et journaliste au Figaro : " Dans le royaume de Grenade, comme dans toute l'Espagne musulmane, le pluralisme religieux existe, mais il existe sur une base inégalitaire. Le non-musulman est soumis dans tous les domaines de la vie sociale, à de nombreuses discriminations. Les chrétiens -les mozarabes- ont le statut de dhimmi ce qui signifie qu'ils sont protégés. Protection en réalité précaire. S'ils ne s'acquittent pas des taxes auxquelles ils sont astreints, ils risquent l'esclavage ou la mort. Les chrétiens sont obligés de porter des vêtements distinctifs. Posséder des armes ou monter à cheval leur est interdit. A tout musulman qui l'exige, ils doivent l'hospitalité gratuite. Lorsqu'ils construisent une maison, celle-ci doit être moins haute. Leur culte est autorisé, mais ils ne peuvent bâtir une nouvelle église ni sonner les cloches, ni effectuer de procession, ni exposer une croix ou du vin. Tout prosélytisme est réprimé. Le musulman qui se convertit en secret au christianisme, encourt la peine de mort.
La situation qui est faite aux chrétiens mozarabes a pour but d'affaiblir leur communauté et d'encourager les conversions. Avec les non-musulmans il n'y a donc pas tolérance mais co-existence. Une co-existence qui n'a rien d'irénique la clémence d'al-Andalus est un mythe."
Petite révision d'histoire qui n'est pas très taurine mais qui me tenait à coeur.
BDA
Tableau de Francisco Pradilla y Ortiz. Reddition de Grenade

Où va-t-on ?

La temporada 2010 est pratiquement terminée, ZARAGOZA et JAEN vont la clore. Pouvons-nous tirer des enseignements de celle-ci ? Si au niveau matador Julian LOPEZ "EL JULI" survole avec un ESCALAFON sur les arènes de 1ère et 2ème catégorie, avec une moyenne de 7,75 suivi de JM MANZANRES avec 5,06 et en troisième position Sébastien CASTELLA avec 3,24.Cela pour dire que la temporada de notre biterrois n'est pas aussi mauvaise que veulent bien le dire certains journalistes. La jeune garde a beaucoup plus de mal à suivre. Seules les 5 ou 6 figuras reçoivent des honoraires importants, le reste du monton tire la langue. Les toreros commencent à se rendre compte des difficultés qui arrivent, ne viennent-ils pas de rencontrer la Ministre de la Culture pour faire basculer la corrida du Ministère de l'Intérieur à celui de la Culture. Ils en seraient même à tenter de s'unir. Mais ils devraient aussi penser que la corrida commence avec les toros. Pour les ganaderos, c'est aussi un très mauvais moment, difficultés à vendre les toros qui sortent plus ou moins bien. Le campo est surpeuplé de toros, certains finiront à la boucherie.Et maintenant l'Europe, menée par les Nordistes veulent leur supprimer les aides à l'élevage de BRAVOS. BARCELONE a été le premier boulet dans la forteresse, insidieusement ils vont nous harceler et les élus Espagnols ne présentent pas un front uni face à ce danger.Ah ces politiques qui ne voient que leur prochaine réélection.Les empresas qui se plaignent toujours, rejetant les fautes sur les honoraires exorbitants des toreros mais eux se mettent devant la tête des toros, ils prennent de vrais risques alors que les organisateurs sont avant tout des commerçants.Cela est facile pour certains de crier aux loups mais il faudrait peut être voir leur gestion. De nombreux cartels proposés dans des FERIAS courtes ou pléthoriques présentent un intérêt relatif, et cela des deux côtés des Pyrénées. La CRISE ou CRISIS selon le pays est aussi très forte. Voir BILBAO ne pas se remplir pour sa FERIA. BAYONNE faire de petites entrées au mois de Juillet. BEZIERS ne pas mettre le panneau NO HAY BILETES pour ses corridas de figuras. SEVILLE pour la SAN MIGUEL trois quart d'arènes pour le mano a mano CID-LUQUE et ne pas accrocher le panneau no hay bilettes pour la corrida du 26 Septembre malgré MORANTE et JULI. Les fils de MIGUELIN qui géraient depuis cette année ALGECIRAS, jettent l'éponge après avoir perdu UN MILLION D'EUROS disent-ils pour 2010, mais la vérité est sûrement au-dessus. Cela est le reflet d'une situation où chacun a sa part, mais si nous pensons vouloir nous en sortir, ce sont toutes les parties qui doivent réfléchir à l'avenir et ne pas regarder son petit nombril et son ego personnel car si nous voulons laisser une trace de notre passage, il faut changer et vite.JT

samedi 2 octobre 2010

Coup de vieux


Hier Juan Mora a triomphé en coupant trois oreilles à la féria d'automne de Madrid.Il y a plus de vingt ans Juan Mora n'était pas une figura, c'était un matador de toros qui intriguait par le concept de sa tauromachie... Souvenir, souvenir!!

BDA
Photo: Opinion y toros

Rafael de Paula


50 ans cette année, que Rafael de Paula a pris l'alternative. Antonio Ordonez lui cédant le toro "Voluntito" d'Atanasio Fernandez, le témoin étant Julio Aparicio, le 9 septembre 1960 dans les arènes de Ronda.

Je ne résiste pas à retranscrire le début de l'article de Jacques Durand dans Libération. Nous sommes à Madrid en 1987 et Rafael de Paula donne son alternative à Fernando Cepeda. Voilà le brindis que fit le torero de Jerez à Cepeda. " Fernando ne tore pas longtemps, gagne beaucoup d'argent et tous ceux-là (les spectateurs) qu'ils aillent se faire ..." Olé !!!