jeudi 13 mai 2010

Pompom

A l'heure qu'il est, tu es en train de faire le paseillo dans le ruedo éternel "mirando al respetable publico".
Nous t'avons accompagné tous : les morts (le chat maigre, Dédé le canard, mataratas) et les vivants Freddy, Michel, Clavel, le Nino, Jules aussi.
A propos du Nino : il a reconnu aujourd'hui, enfin, qu'il n'avait jamais eu qu'un seul "competidor" : toi.
Il a raison : qui ne se souvient de ces "estatuarias" que tu exécutais immobile "arrimé" à la barre du plaza.
Qui ne se souvient des "chicuelinas" que dessinait ton petit "El Rubio", qui aurait pu être Sébastien.
Mais avant tout, tu étais un grand aficionado que rien n'ébranle dans sa foi, c'était pour toi celle du charbonnier, la preuve : tu avais converti ta femme devenue une aficionada -chose rare.
Tu as été (c'est possible) à la fois toriste et torerista.
Toreriste quand tu as créé avec notre ami Michel Ferrier l'école taurine sans aucune arrière pensée politique.
Toreriste quand tu as fondé le club Nimeno II dont tu as été un des plus fidèle administrateur. Te souviens-tu Jean-Claude la miurada de 83 où blessé à la cheville tu as évacué Christian avec ton ambulance.
Torista quand tu te désolais de la décrépitude taurine de nos arènes. L'an dernier à Céret tu m'avais dit "ici je viens voir une vraie corrida, il n'y en a plus chez nous".
Suerte torero de salon.
Que la Macarena, mère de tous les toreros t'accueille, tu vas rester dans nos mémoires.
MCT

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