mardi 6 septembre 2016

Devons nous sauver le GO ?

Il s’agit d’une idée de l’un de mes amis que je trouve intéressante et que je vais vous exposer.
Mais avant tout, parlons des raisons qui nous ont données cette idée.
A la lecture de l’un des derniers Midi Libre faisant état du bilan financier de la Feria, la baisse de recettes serait de 25%.
Cela ne nous surprend pas. En effet la participation du public aux arènes est en chute, mais pas uniquement pour la seule raison invoquée, de la peur d’un attentat. Il est vrai que devant la folie médiatique exacerbée par les médias en mal de sensationnel et de transmission de peur, nos concitoyens ont amplifié le mal que nous connaissons aujourd’hui.
Mais il y a d’autres raisons :
Le prix des places dans cette période de crise, difficile pour les ménages.
La qualité des spectacles présentés sans renouvellement.
Des corridas identiques depuis plusieurs années (7) pour les taureaux du GO
De nombreuses années pour les MIURAS qui ont eu un meilleur comportement cette année, mais de là à être ceux que nous présentent les médias il y a un grand pas.
La folie ROCA REY qu’il convient d’attendre sur d’autres saisons, sans minimiser les qualités naissantes de ce matador.
Revenons un peu sur terre
Donc organiser un Margeton, pour sauver le GO l’aider à vivre son hiver.
Mais à la lecture de ses déclarations du Midi Libre du 19 Août 2016 les toreros devront faire un effort pour lui.
Ne sait-il pas que l’organisation de spectacles comporte des risques ?
Faire réduire leurs honoraires aux matadors qui ont rempli leurs contrats se jouant la vie, exposant les frais de la cuadrilla (hébergement, transport, honoraires) c’est le monde à l’envers, un manque de respect de la parole donnée. Faire porter le chapeau aux autres relève d’attitudes que nous ne nommerons pas ici. Peut-être que d’autres aussi devront faire des efforts comme les ganaderos mais lui le fera-t-il ? J’en doute.
Voilà une idée qu’elle est bonne, demander aux autres d’abandonner le fruit de leur travail et lui ne pas se serrer la ceinture, continuer à vivre comme un riche sur le dos des autres. Habituel chez lui de nombreux jeunes toreros en ont fait l’expérience, et d’autres aussi…
Les aficionados pourraient faire de même : les places sont trop chères, l’année n’a pas été bonne faites-moi donc une réduction… !!!.Nous verrions sa réaction.
Dans un cas pareil, il faut prendre les mesures nécessaires, arrêter de se prendre pour ce qu’il n’est pas et lui faire des efforts.
Alors l’idée géniale de l’un de mes amis pourrait se mettre en place, mais qui organisera ce MARGETON, qui mettra la main à la poche ?
Voilà des discussions intéressantes, cependant il y aurait une solution. S’il ne peut plus organiser qu’il arrête, et quitte les arènes de BEZIERS, celles-ci ne s’en porteront que mieux.PL




            

Boom....petardo

C'est le cri du Tendido 7 de Madrid qui aurait dû résonner dans les arènes de Béziers ce 14 août 2016.
Etait annoncée la corrida du GO des Monteilles pour la septième année consécutive. Quel pétard mouillé nous a présenté l'éleveur . Taureaux sans caste, sans fond, faibles, sûrement intéressants pour le boucher qui achète la viande, trois taureaux sifflés à l'arrastre. Voilà qui met à sa place un prétentieux qui pense que parce que c'est lui, les taureaux sont les meilleurs, les plus beaux, les plus forts, mais non, un élevage ne se monte pas en 15 ans.
Il faut voir les grands éleveurs espagnols qui sont toujours dans la crainte de ne pas réussir et même les plus grands ont des désillusions.
Lorsque l'on a vu le 14 août sur le sable de nos arènes des taureaux, dit-on, qui étaient prévus pour sortir dans la plus grande arène du monde, MADRID, faibles, sans caste, mansos, sans envie de combattre.
Le plumitif de Midi Libre nous raconte que les taureaux se sont bien comportés à la pique, encore illusion, car les toreros ont fait partir leurs adversaires d'un peu loin au cheval, mais à la fin sans les piquer, un simple choc contre le groupe équestre.
D'ailleurs les picadors, maintenant, font partie de travailleurs qui sont applaudis, félicités lorsqu'ils n'accomplissent pas leur travail c'est-à-dire qu'ils ne piquent pas les taureaux alors qu'il s'agit de l'essence de leur fonction.
Le 14 août, à la sortie des arènes plusieurs personnes ne souhaitaient pas revoir l'année prochaine cet élevage mais soyez sûrs que si. Comment fera l'éleveur organisateur pour à la fois sauver son élevage et sa feria, il se vend les taureaux à un prix élevé. "Paul déshabille Jacques".
Nous pourrions parler ici de la désaffection des arènes pour cette feria, d'un public certes inquiété par les événements qui ont frappé notre pays, relié par des médias matraqueurs véhiculant la peur. C'est une des raisons avancées par le GO, mais n'oublions pas la période difficile pour tous et les prix des entrées aux arènes qui sont prohibitifs 80 euros en plein soleil pour les six premiers rangs dans la zone D, ne parlons pas des places à 101 euros.
Les cartels taurins toujours les mêmes, aucune idée créative dans les montagnes, lassitude des spectateurs devant ce peu d'intérêt.
Voilà les vraies raisons d'un abandon des spectateurs pour notre feria. Que sera le futur car maintenant la plaza de Béziers a tant baissé que le travail sera long, difficile, pour faire revenir un public, lui donner une autre image dans le milieu professionnel et un respect qui lui font défaut aujourd'hui. MB